Je m’avise qu’il y a ici deux carnets (leurs fragments) de mes images en « concurrence » : celui de promenades dont les images sont « mises en ligne » le soir même ; celui rétrospectif : faute de temps sur l’heure, je me replonge, plusieurs jours après, dans mes archives photographiques, qui sont autant de brouillons, desquels j’élis quelques images, lesquelles agissent alors ainsi que des traces. Mais bientôt – il suffit d’une semaine parfois – les deux carnets se confondent dans le temps de la mémoire, jours et heures entremêlés, certains jours plus vifs que l’heure passée. Mais n’est-ce pas ainsi que nous vivons ?
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